jeudi 29 août 2013

ATIRAW

Après une bonne nuit de récupération, je vais encore faire une tentative pour changer un billet mais il me sera vivement déconseillé de le faire et je n'insisterai pas.

Mes pas vont me conduire par hasard vers le "black market" de Atiraw et je retrouve les mêmes étalages colorés et odorants. Les fruits et les légumes sont magnifiques. Je  prends en photo celle qui a su si bien les exposer et les mettre en valeur et elle se prêtera au jeu en posant pour la circonstance. Super... J'ai de la chance pour cette fois-ci car je vais me battre avec une responsable du marché qui ne voulait pas que je photographie les échoppes de pain... Petit à petit, elle a quand même entendu mes arguments et j'ai pu les garder. J'ai bien fait de résister. 

Une autre fois, je trouverai le marché de poissons ... frais et séchés. D'énormes poissons, dont je ne connais pas le nom, sont étalés au soleil et l'odeur n'engage pas l'achat. Pourtant, je vois beaucoup de client acheter ces gros poissons...  J'aimerai bien savoir comment ils les cuisinent !!!

Il a plu toute la journée des trombes d'eau et les rues d'Atiraw ressemblent à des rivières. Il est impossible de les traverser. C'est comme si les égouts n'avaient pas été prévus... Atiraw, sous certains angles, a voulu se prendre un peu pour Astana.... mais en plus petit. De beaux buildings new look sont répartis le long  des rues et donnent un aspect très contemporain à cette ville qui doit ses richesses au sous-sol, pétrole, gaz et autre minerais. On ne peut l'ignorer, car l’atmosphère sent  le pétrole dès que l'on est à l'extérieur, surtout lorsque des trains de citernes de plusieurs centaines de mètres traversent la ville... 

Atiraw est traversé et coupé en deux par un très beau fleuve : l'Oural. D'un côté, l'Asie, de l'autre, l'Europe. D'un côté, la business ville nouvelle, de l'autre, les quartiers plus populaires. L'Oural se jette dans la Caspienne à une trentaine de kilomètres. Mais, je ne pourrai y aller, à mon grand regret. Autrefois, me dira mon hébergeur, il était possible de descendre l'Oural en bateau jusqu'à la Caspienne, plusieurs fois par jour. Aujourd'hui, plus rien. Dommage, j'étais décidée et j'avais le temps ! Les fleuves russes sont majestueux et la puissance de leurs eaux, invincibles. Une admiration et un respect s'en dégagent aussitôt. Tout de suite nait le rêve, les légendes, la magie dès qu'on les regarde. Je ne pourrai m'empêcher de le suivre dès que je le pourrai jusqu'à l'hostel, attirée par ce qu'il me renvoie... J'y verrai , également,  les pêcheurs qui lancent leur ligne ou leur fil de nylon... 

J'ai visité le musée de la vie traditionnelle Kazakh. Intéressant pour y avoir aussi évoqué la faune et la flore...

Après 3 jours passés dans cette ville à l'Ouest du Kazakhstan et pas très loin de la Russie, je boucle mes bagages et je repars vers la gare. J'arrive 3 heures à l'avance, comme dab, et je peux m'imprégner de la vie qui précède le départ du train.

Pour cette fois ci, mes 3 heures n'étaient pas de trop car j'ai appris que, comme en Russie, les trains étaient à l'heure de la capitale, c'est à dire Astana. C'est le sort des pays qui traversent plusieurs fuseaux horaires en raison de leur immensité...

C'est une notion que nous n'avons pas du tout en France !

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